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Affichage des articles du janvier, 2020

Expo Espions

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Votre mission si vous l’acceptez... Les sismographes ont relevé une activité inhabituelle dans le secteur de la République Occidentale, pays fictif récemment victime d’un coup d’état. Serait-ce un essai nucléaire sous-terrain non homologué effectué par un gouvernement non autorisé à détenir de l’uranium enrichi ? C’est sur cette hypothèse qu’est basée l’expo immersive Espions de la Cité des Sciences. Et, c’est ce que doivent découvrir les visiteurs, placés dans la peau d’un agent d’un des services du renseignement. En premier lieu, brief dans la salle de crise. On passe ensuite par les différents bureaux  d’investigation pour apprendre à déceler des anomalies sur des documents divers, s’initier aux techniques d’interrogatoire et   décrypter le langage corporel, dépoussiérer une pièce, analyser les images de vidéo surveillance, mettre en place une écoute téléphonique, mener une filature via les techniques de travestissement et se créer une identité fictive crédible en vu

ITV Aloïs Marignane

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Le 20è à l’affiche Aloïs Marignane, la petite trentaine, illustrateur parisien d’adoption, expose ses affiches stylisées du 20è au Dorothy, un café associatif de 430 m 2 situé rue de Ménilmontant. Rencontre. asaé  : Aloïs, quelle est ta formation et comment te définis-tu ? Aloïs  : Originaire d’Aix-en-Provence, j’ai fait les Arts appliqués à Marseille et suis titulaire d ‘un diplôme de cinéma d’animation. Je fais de l’illustration en parallèle d’une activité d’accompagnement et de conseil en communication et identité de marque. asaé  : Quel est ton lien avec l’arrondissement ? Aloïs  : Je suis parisien depuis 2013. J’ai d’abord habité le 8è puis le 18è. Je suis arrivé dans le 20è via le café- atelier le Dorothy que nous avons monté avec une quinzaine d’amis en 2018. Nous cherchions un lieu d’échanges, de solidarité, de rencontres et de détente, dédié aux habitants. Nous souhaitions pouvoir y mener des ateliers de création, de bricolage, y proposer des cours de l

Expo Marie-Antoinette : la résurrection

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Portrait inédit d’une influenceuse D’abord il y eut Grace Kelly, devenue Grimaldi-de Monaco, puis Diana Spencer, devenue Lady Di, deux princesses cultivées, icônes de la mode et proches de leurs enfants, ayant connu une fin tragique. Il y eut aussi le manga japonais La rose de Versailles de Riyoko Ikeda, puis Botero et Pierre & Gilles s’emparant et renouvelant la figure de Marie-Antoinette. Enfin, il y eut le film éponyme de Sofia Coppola. Et voilà le peuple de France réconcilié avec sa reine guillotinée. Intrigante, fascinante, traitresse pour les uns, martyr pour les autres, écervelée pour certains, mère exemplaire pour d’autres, comment une reine que son peuple a condamnée à la peine capitale peut-elle aujourd’hui être si « populaire » ? L’exposition qui se tient à la Conciergerie, dernier lieu de résidence de Marie-Antoinette durant les 10 semaines précédant son exécution le 16/10/1793, propose une lecture de l’Histoire via le prisme de la figure de la reine