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Tout, tout, tout, vous saurez tout

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Le compte à rebours jusqu’aux jours fériés de mai est enclenché. Ces journées, chômées pour les adultes, signifient aussi absence de cours et d’activités extra scolaires pour les élèves. Il va pourtant bien falloir occuper les enfants. La solution : le musée Science Expériences, ouvert les 1 er , 8 et 9 mai. Direction Bercy Village pour un voyage multi-sensoriel original. On connaissait le Palais de la Découverte et la Cité des Sciences, il faut maintenant compter avec Science Expériences, un espace de 850m2 dédié aux sciences. Un parcours jalonné d’une huitaine de salles thématiques, immersives pour certaines, participatives pour d’autres, conçu avec l’aide d’un comité de scientifiques (astrophysicien, chercheurs, docteures en biologie, vulcanologue…). Ici, la science est abordée via l’expérimentation et la curiosité. Du cosmos au noyau terrestre Pour se mettre illico dans le bain, c’est Albert Einstein himself, enfin un hologramme, qui accueille les visiteurs à l’entrée de la s

Joue le comme...

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Mario, PacMan, Sonic n’ co Les premières saisons de Strangers Things , dans lesquelles les ados s’affrontent par jeux interposés à la salle d’arcades, ont éveillé en vous un brin de nostalgie ? Insert Coin , à la Monnaie de Paris, est fait pour vous. Insert Coin , c’est l’expo revival, à vivre entre ami/e/s, immanquable pour la génération X. Difficile d’imaginer une expo où les visiteurs sont plus motivés. La promesse : s’immerger dans l’histoire des jeux à monnayeur des 60s au début du 3 ème millénaire et manipuler manettes et autres commandes. Dès le porche, on mesure l’impatience et le plaisir anticipé du public. C’est qu’ Insert Coin est interactive, et pas juste sur le papier. Passé le contrôle des billets, on reçoit une timbale remplie de jetons (de 2 à 10 selon le tarif payé) imitant les francs et spécialement édités par le musée pour l’occasion. Des jetons qui permettent aux visiteurs de se muer en joueurs. Le circuit, chronologique, débute par la présentation de machines

MADemoiselle Iris

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Le musée des arts décoratifs, n’en finit pas de nous bluffer. Après Christian Dior, Thierry Mugler et Elsa Schiaparelli, c’est au tour d’Iris Van Herpen d’être mise à l’honneur. (On salue cette parité). Bienvenue dans l’univers décalé et novateur de la créatrice de mode néerlandaise d’à peine 40 ans. Née en 1984 et originaire d’un petit village hollandais lové en pleine nature, Iris Van Herpen, qui a grandi sous le regard bienveillant d’une grand-mère s’adonnant à la couture, a fourbit ses armes auprès d’Alexander McQueen. Elle crée sa maison à Amsterdam en 2007. Un grand atelier inondé de lumière en bordure de canal. En 2014, elle remporte le prix de l’Andam (Association nationale pour le développement des arts de la mode). Muse Dame Nature L’exposition rétrospective se veut pluriel. Si l’on y découvre une centaine de pièces de haute couture, on croise aussi des fossiles, coquillages, coraux, des illustrations d’œuvres littéraires, des planches de biologie, de l’art contemporain… C’es

Alerte Invasion

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Ado de la génération X, biberonné aux jeux d’arcade et consoles Atari, Franck Slama alias Invader, est diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Depuis 1996, année où il hacka pour la première fois l’espace public en déposant un space invader à proximité de Bastille, il orne l’univers de ses mosaïques. Les anciens locaux du quotidien Libération , nichés derrière la Place de la République, accueille son exposition Invader Space Station . Si les lieux ont vu des dizaines de Unes de Libé se monter, ils abritaient initialement un parking. Pour preuve, la coquille brute de béton et surtout la rampe d’accès des véhicules menant d’un étage à l’autre. C’est l’actuel propriétaire des lieux, fan de streetart, qui a sollicité Invader pour le montage de cette rétrospective avant remise aux normes du site. L’expo s’étend sur 3500m2 et 5 plateformes (du 5è au 9è). On grimpe au 5è par un escalier le long duquel sont placardés nombre d’autocollants et peinte la mention « lo
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  Y’a pas photo ! © Françoise Huguier - Ville de Romainville Au doigt et à l’œil , c’est le titre -en référence au regard de l’artiste qui cadre la scène et au doigt qui déclenche l’objectif-, de l’exposition de la photographe Françoise Huguier. Un accrochage riche d’une trentaine d’images représentatives de 40 ans de pérégrinations à travers le monde, présenté parvis de la Place de la Laïcité à Romainville qui, pour l’occasion, se mue en galerie d’art à ciel ouvert. Françoise Huguier a passé ses premières années au Cambodge, son père y était responsable d’une plantation d’hévéas. À l’âge de 8 ans, elle et son frère de 12 ans, sont capturés par les Viêt Minh. Ils resteront prisonniers huit mois dans la jungle. Une expérience déterminante pour la fillette au caractère déjà bien trempé. Globe trotteuse infatigable, c’est en documentant, par des prises de vue, le travail de son mari, architecte d’intérieur, en mission à l’étranger, que le goût de la photo et des voyages s’insta