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Affichage des articles du mars, 2020

Inside door #1 C215

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Inside door En raison du confinement, les streetartists, au même titre que le reste de la population, sont cantonnés chez eux. L’espace public, leur terrain d’expression, ne leur est plus accessible. Nous sommes entrés en contact avec certains d’entre eux afin qu’ils nous expliquent comment ils adaptent leur travail, quelle démarche artistique ils adoptent suite à cet enfermement forcé. Leurs témoignages ont donné lieu à une mini-série d’articles. # 1 C215 « Mon confinement est hyper inintéressant », nous confie Christian Guémy, alias C215, pour qui « les streetartists sont eux aussi au chômage technique ».   Qu’à cela ne tienne, Christian, s’il ne peut plus travailler, va organiser « sa » solidarité. Face à l’enthousiasme suscité sur les réseaux sociaux par la publication de la photo de sa dernière œuvre réalisée juste avant le confinement mardi 17 mars, C215 a décidé de proposer aux amateurs de son art d’acquérir, pour 95 € , une digigraphie du fameux pochoir au format

« streetartist mélomane d’utilité poétique »

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Elle fait chanter le bitume Mettons à profit cette période de confinement partiel où les sorties sont restreintes à notre environnement proche pour redécouvrir avec un œil neuf notre quartier. Elle « sévit » depuis près de 3 ans sur nos trottoirs sur lesquels elle peint de courts extraits de chansons présentés dans des pictos minimalistes, suscitant sourires et souvenirs. Chaussez vos tennis, c’est parti pour une chasse aux trésors mémoriels. En cavale plutôt qu’en cabane avec Noémie, des Trottoirs qui chantent. asaé : Noémie, comment t’es-tu lancée dans le street art sur trottoir ? Noémie : Il y a une quinzaine d’années, de façon très personnelle, j’ai réalisé des pochoirs sur le sol, un peu comme un parcours, une succession d’indices. Ça fait 2 ans ½ que je réalise des œuvres sur les trottoirs avec la thématique « paroles de chansons » dans le but de partager un peu de poésie urbaine. Le sol est une surface peu utilisée, mes messages sont donc bien visibles. asaé :

L’afFab.ulation d’Agnès b.

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Détour par La Fab. A contre-courant des galeries d’art et fondations en vogue, Agnès b. s’émancipe du Marais, de la rive gauche et de l’ouest parisien, et investit un espace de 1400m2 dans le 13° à quelques pas de la BNF, du Petit bain et de Station F. Après la rue Dieu, dans le 10° où elle a installé ses bureaux, Agnès b., styliste, mécène et collectionneuse d’art, récidive hors des sentiers battus, en ouvrant sa fondation d’art contemporain dans un quartier en plein essor qui s’est enfin réinventé 25 ans après le début de sa mue. Agnès b., de son vrai nom Agnès Troublé –elle tient son b. de son ex-mari éditeur Christian Bourgeois, envisageait, jeune femme, de devenir conservatrice de musée. Passionnée d’art au sens large, elle acquiert ses premières œuvres en 1983 dont un autoportrait de Basquiat acheté à l’artiste de son vivant. La collection, hétéroclite et protéiforme, s’enrichit au grès de ses coups de cœur jusqu’à compter, à l’heure actuelle, 5000 œuvres, parmi l

Centre d'art urbain

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Fluctuart, tout baigne ! Depuis juillet, s’est amarée, au pied du pont des Invalides, Fluctuart, une péniche de verre de 43m de long et 1000m 2 sur 3 niveaux. Fluctuart, c’est le pari fou de trois fans d’urban art, retenu suite à l’appel à projets « Réinventer la Seine ». Fluctuart, c’est un lieu atypique qui dynamite les traditionnels codes des espaces d’exposition. C’est un centre d’art urbain flottant présentant une collection permanente d’œuvres réalisées par les noms emblématiques du street art comme Banksy, Keith Haring, Invader, Speedy Graphito, MissTic, C215… Graffs, fresques, collages, mosaïque, panneaux, palissades, distributeur… autant de techniques et supports proposant une vision 360 de la richesse et la diversité de l’art urbain. Fluctuart, c’est aussi une cale de 3.5m de hauteur, -on y entend les clapotements de la Seine, aménagée en espace d’exposition temporaire. Jusqu’au 19 avril 2020, on y découvre l’accrochage Veni Vidi Vinci, l’art urbain face au