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Affichage des articles du novembre, 2022
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Moovance Toujours original et insolite, l’Espace Monte Cristo expose 35 sculptures mouvantes de 26 artistes français et internationaux, des années 60 à nos jours. Une installation toute en relief, perspectives, illusions d’optique et mystifications sensorielles. Bienvenue dans cette ancienne usine de 250m2 nichée au fond d’une cour pavée et baignée de lumière. Lieu parisien d’exposition de la collection de la Fondation Villa Datris, dans le Vaucluse, riche de près de 200 sculptures contemporaines, l’Espace Monte Cristo propose une déambulation parmi des œuvres basées sur les concepts de mobilité et de temporalité. Autrement dit, l’exposition met en scène l’art cinétique, courant artistique dont les pièces se caractérisent par le mouvement. La notion d’art cinétique est apparue pour la première fois dans les années 1910, engendrée par l’esprit créatif de Marcel Duchamp. Ici, tous les sens sont convoqués à grand renfort de couleurs, lumières, sons, oscillations, trajectoires… Hypnoti

et hop ! prisunic

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Prisu prisé « Le beau au prix du laid », ça vous parle ? Séance de rattrapage pour ceux qui ont loupé l’expo « Le design pour tous – De Prisunic à Monoprix » présentée au MAD le semestre dernier. Le musée de la ville de Saint Quentin en Yvelines, elle-même dotée d’une collection design et modes de vie, présente des pièces maîtresses issues des collections Prisunic. Créée en 1931, l’enseigne Prisunic lance en avril 1968 son premier catalogue de vente par correspondance de mobilier et objets du quotidien. Influencée par le succès de boutiques comme Habitat et en pleine période de règne du plastique, la direction de Prisu veut proposer à sa clientèle des produits contemporains, fonctionnels, esthétiques, et surtout abordables selon la philosophie maison d’accessibilité. L’enseigne s’offre les services de designers comme Terence Conrad ou Marc Held. Les produits sont résistants, modulables, colorés, arborent des formes souples et tendances. Carton plein, la démocratisation du design est
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Sous couverture Et, si derrière notre patronyme officiel, se cachait un nom de code, une identité d’espion… Si notre activité professionnelle n’était qu’une façade… L’expo Top Secret, espionnage et cinéma , à la Cinémathèque, nous propose, le temps d’une visite, de nous bercer d’illusions et de nous prendre pour Hedy Lamarr. Chronologique, l’exposition présente les espions, imaginaires ou inspirés de personnes réelles, portés à l’écran, de Protéa , première espionne de l’histoire du 7è art en 1913 à la série Le bureau des légendes sortie en 2015, en passant par Docteur Mabuse en 1922, L’agent X27 en 1931, la saga des James Bond , Austin Powers en 1997, et la série des OSS117 . Et, l’on découvre que si les intrigues d’espionnage se déploient à travers le monde, elles sont ancrées dans un contexte géopolitique contemporain : en Europe pendant la guerre froide pour les James Bond , au Moyen-Orient de nos jours pour Le bureau des légendes . Dans le viseur Si l’expo est riche de