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Affichage des articles du avril, 2022

Trop grolle !

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Trop grolle ! A Granville, sur la droite en remontant la rue Couraye, se trouve une grande porte de style industriel avec, sur le trottoir, un joyeux étal fait de bric et de broc, débordant de modèles de chaussures toutes plus étonnantes les unes que les autres. Bienvenus au Garage du Godillot, l’antre de 140m2 d’Eric Auvret, artiste chausseur indépendant. Le Garage, espace de vente ou galerie d’exposition ? Dans tous les cas, un lieu où la couleur est reine. Un spot original et surprenant, sorte de caverne d’Ali Baba pop et arty, plein de recoins et d’étagères. Une boutique sur deux niveaux meublée d’un canapé, d’une table de jardin colorée avec ses chaises assorties et peuplée de boîtes en fer vintage, d’un vieux vélo de course, d’objets de déco rétros, de petits jouets, bijoux fantaisie et de robots home made à base de boîtes de conserve. Sans oublier le coin textile proposant t-shirts, sweat-shirts et bobs, pour femmes et hommes. Eric nous accueille tout sourire derrière ses

Bleue comme une orange

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En zone bleue Le Colors Festival revient dans l’est parisien pour une deuxième édition. C’est de nouveau vers République que cela se passe. 700m2 répartis sur trois niveaux investis par plus de soixante streetartists, dont la contrainte, cette année, était de sublimer le bleu Majorelle ou d’exalter le rose fuchsia. Le bâtiment à l’honneur a d’abord accueilli les écuries pour le halage des péniches le long de la Seine, ensuite une fonderie qui contribua à la fabrication de structures métalliques pour la construction de la Tour Eiffel avant de devenir une entreprise d’emballage de produits de luxe. Expression libre Tout ce bleu en majesté, c’est un peu de la lumière de Marrakech qui, en ces temps d’incertitude, nous remonte le moral. Bombe, craie, collage, posca, installations, toutes les techniques liées à l’urbanart sont représentées et se déploient du sol au plafond. Comme l’an dernier, les artistes, émergeants et les têtes de l’art reconnues, ont eu carte blanche pour mettre

Mugler de plaisir

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Mugler de plaisir Thierry Mugler a tiré sa révérence le 24 janvier dernier. La rétrospective Couturissime présentée au MAD se visite donc comme un hommage au couturier visionnaire et protéiforme. Au programme, 150 pièces, dont des créations de haute couture, de prêt-à-porter, des costumes de scène, accessoires, photos, croquis, couvrant la période 1973-2014, présentées dans 9 espaces. No limit Immersion dans le monde des arthropodes avec la collection « Insectes » de 1997 gainant les femmes en fourmi, cigale, guêpe, mante sans oublier le fourreau papillon et le thunderbird, emblème de la collection « Chimères » de 1998, brodé de cristaux, plumes et crins de cheval. Suivent les réalisations inspirées du monde marin : bustiers coquillage, kimono aquatique, jupe méduse… Si Mugler s’inspire du vivant, il refuse les peaux et fourrures naturelles. Pour imiter carapaces, exosquelettes et cuirs, il recourt aux cuirasses en matières synthétiques : élasthanne, latex, vinyle, plexi, matière