Musique
Sous influences
Avec Paris-Londres. Music Migrations,
le Musée de l’Immigration propose la plus riche exposition liée à la
musique depuis la rétrospective consacrée à Bowie pour l’ouverture de la
Philharmonie en 2014. Une exposition à vivre comme une expérience
sonore et visuelle qui explore le lien entre musique, immigration et
revendications politiques.
L’expo suit un parcours chronologique et balaie trois décennies de 1962, année des accords d’Evian mettant fin à la guerre d’Algérie, et de l’indépendance de Trinidad et la Jamaïque, à 1989 célébrant le bicentenaire de la Révolution française marquée par le « défilé pluriethnique » imaginé par Jean-Paul Goude. En dressant un parallèle entre Londres et Paris et en explorant les courants musicaux liés aux flux migratoires qui ont transformé les deux ex capitales d’empires coloniaux en métropoles multiculturelles, l’exposition, immersive et polyphonique, met en lumière le rôle de la musique comme moyen d’expression privilégié des populations immigrées pour véhiculer leurs revendications. De medium identitaire dans la décennie 60, la musique s’est muée, courant seventies, en un outil de protestations et de contestations politiques pour devenir, dans les années 80, un vecteur d’émancipation et d’intégration.
A voir et à écouter
Au fil des salles, ce sont près de 700 documents et objets (pochettes de disques, photos, vidéos, fanzines, affiches…) qui s’offrent à la vue et à l’écoute du public. Des références musicales à foison (The Clash, Peter Tosh, Bob Marley, Alpha Blondy, Manu Di Bango, Kassav’, Les Négresses vertes, Les Béruriers noirs, Noir Désir…) et une playlist éclectique à l'unisson des influences évoquées (reggae, ska, zouk, punk, garage, rock alternatif, jungle, hip hop, rap…).
Le petit + : La portée originale où figurent les premières notes manuscrites de La Marseillaise par Rouget-de-Lisle et celle d’Aux armes etc, version reggae de la Marseillaise par Serge Gainsbourg.
Paris-Londres. Music Migrations, jusqu’au 5 janvier 2020, au musée national de l’Histoire de l’Immigration, Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, Paris 12°.
Sous influences
Avec Paris-Londres. Music Migrations,
le Musée de l’Immigration propose la plus riche exposition liée à la
musique depuis la rétrospective consacrée à Bowie pour l’ouverture de la
Philharmonie en 2014. Une exposition à vivre comme une expérience
sonore et visuelle qui explore le lien entre musique, immigration et
revendications politiques.L’expo suit un parcours chronologique et balaie trois décennies de 1962, année des accords d’Evian mettant fin à la guerre d’Algérie, et de l’indépendance de Trinidad et la Jamaïque, à 1989 célébrant le bicentenaire de la Révolution française marquée par le « défilé pluriethnique » imaginé par Jean-Paul Goude. En dressant un parallèle entre Londres et Paris et en explorant les courants musicaux liés aux flux migratoires qui ont transformé les deux ex capitales d’empires coloniaux en métropoles multiculturelles, l’exposition, immersive et polyphonique, met en lumière le rôle de la musique comme moyen d’expression privilégié des populations immigrées pour véhiculer leurs revendications. De medium identitaire dans la décennie 60, la musique s’est muée, courant seventies, en un outil de protestations et de contestations politiques pour devenir, dans les années 80, un vecteur d’émancipation et d’intégration.
A voir et à écouterAu fil des salles, ce sont près de 700 documents et objets (pochettes de disques, photos, vidéos, fanzines, affiches…) qui s’offrent à la vue et à l’écoute du public. Des références musicales à foison (The Clash, Peter Tosh, Bob Marley, Alpha Blondy, Manu Di Bango, Kassav’, Les Négresses vertes, Les Béruriers noirs, Noir Désir…) et une playlist éclectique à l'unisson des influences évoquées (reggae, ska, zouk, punk, garage, rock alternatif, jungle, hip hop, rap…).
Le petit + : La portée originale où figurent les premières notes manuscrites de La Marseillaise par Rouget-de-Lisle et celle d’Aux armes etc, version reggae de la Marseillaise par Serge Gainsbourg.
Paris-Londres. Music Migrations, jusqu’au 5 janvier 2020, au musée national de l’Histoire de l’Immigration, Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, Paris 12°.
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