Expo Interstellaire

Ça fait son effet

A l’heure où l’astronaute français Thomas Pesquet est de retour de son deuxième voyage dans l’espace et où Elon Musk, via sa société SpaceX, ravitaille la station spatiale internationale avec son lanceur Falcon, le Centre des Arts d’Enghien, en partenariat avec le Musée du Cinéma de Lyon, présente l’exposition Interstellaire. Au programme, l’histoire des effets spéciaux au cinéma depuis son inventeur Georges Méliès.

Présentée sur deux niveaux, l’exposition nous fait découvrir la pluralité des techniques qui ont permis à des cinéastes comme Tim Burton, Stanley Kubrick ou Steven Spielberg de réaliser des films fantastiques ou de science-fiction de légende.  En abordant la question du design, du maquillage, des effets d’optique, des animatroniques et en présentant des objets aussi variés que des costumes, des figurines, des maquettes, des accessoires, des décors…, il s’agit de mettre en valeur le travail des artisans -costumiers, prothésistes, maquilleurs, miniaturistes…- œuvrant dans l’ombre.

Espèces in space

On retient la maquette du vaisseau de 2001, la miniature de la créature d’Alien utilisée pour tester les éclairages et angles de vue, la tête d’Ewok en fourrure, le martien miniature de Mars Attacks, la capsule d’Apollo 13 ayant servi à modéliser une réplique 3D en images de synthèse. Les visiteurs sont d’ailleurs invités à prendre place à bord du module et tester le passage à la vitesse de la lumière. Quelques exemples parmi la quantité de pièces originales issues de longs métrages mythiques tels que Starship Troppers, Rencontres du troisième type, Men in black…

Cette foultitude se double d’un MOOC spécialement conçu pour l’occasion. Agrémenté de paroles d’experts et de spécialistes des effets spéciaux, de storyboards et d’extraits de films, ce MOOC nous plonge dans les coulisses du 7è art. Nous sont révélées les techniques de trucage -fond vert, stop motion- jusqu’à leur remplacement progressif, au cours de la décennie 90, par les technologies numériques.

Interstellaire, Centre des Arts, Enghien-les-Bains, 15 min en Transilien, ligne H depuis Gare du Nord. 12 rue de la Libération.      Jusqu’au 8 avril. Entrée libre. www.cda95.fr

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